mardi 28 février 2017

éloge de l'ombre


A l'ombre du grand frêne
je viens me reposer
la fraicheur du feuillage
m'invite
à quitter mon costume trempé
à regarder paisiblement
mes mains nues, innocentes
à l'abri des brûlures
insensées du soleil,
j'écoute
la caresse des voix amicales.
Raisonne
une possible présence
--

lundi 27 février 2017

Poèmes

D'ombre et de lumière
 
D'ombre et de lumière, le monde est tissé,
D'ombre et de lumière aussi l'homme est fait.
Pourquoi laissons-nous l'ombre grandir,
Pourquoi ne défendons-nous pas cette flamme,
Cette espérance folle qui palpite en nos cœurs ?
 
Où sont passés les chevaliers,
Ceux qui brûlaient pour leur idéal,
Dans ce monde insensé
Que sont devenus les fous d'amour ?
 
Aujourd'hui les loups sont partout,
Ils ont oublié l'amour et envahi nos villes,
Ils ont cerné nos enfants et nos maisons,
Dans les bois ténébreux,
Le petit Chaperon rouge n'ose plus s'aventurer.
 
Pourtant dans ce monde aseptisé,
Nous sommes si bien gardés !
C'est sûr, il ne peut plus rien nous arriver !
Alors allons-nous baisser les bras et capituler,
Allons-nous par peur faire le deuil de notre futur ?
 
Non, car, n'en doutez-pas,
Les chevaliers sont de retour.
Entre l'ombre et la lumière,
Ils ont choisi la lumière,
Entre prendre et donner,
Ils ont choisi de tout donner,
Dans leur cœur il y a tant d'amour
Que l'ombre n'y survivra pas.
 
Alors l'agneau naîtra au cœur de la tourmente
Et le soleil illuminera la nuit obscure.
Parce que dans nos cœurs il reste une rose
Que nul ne peut flétrir,
Demain nous serons libres,
Demain le monde sera plus beau,
Alors enfin finira le temps des loups
Et viendra le temps de la colombe.
 
Josiane Nys
Septembre 2004


Crépuscule
 
Lorsque palissent les couleurs des blés sur la plaine,
Lorsqu'au sol s'allonge l'ombre des grands chênes
Et que s'accrochent aux branches noircies
Les premiers lambeaux de la nuit,
 
Lorsque désertant le zénith l'astre du jour
En une dernière révérence vers l'horizon s'incline
Et que s'avancent en catimini les ténèbres assassines,
Lorsqu'effaçant d'un geste invisible la beauté des fleurs
Les ombres furtives inscrivent sur la Terre le deuil de l'ancien jour,
 
Voyez pourtant comme le ciel flamboie !
Voyez comment le Soleil dans un ultime combat
Libère son or et son pourpre pour éblouir nos cœurs
Avant que la nuit sournoise n'étende alentour son dais de velours !
 
Et si vous le pensez vaincu,
Des hauteurs célestes à jamais disparu,
Lorsque la Lune de sa blafarde clarté vient le détrôner,
Baliverne !
 
Voyez comment à l'aurore toujours il revient en vainqueur,
Portant comme une oriflamme
Ses couleurs par milliers !
 
Voyez la nuit devant sa lumière souveraine
S'enfuir en silence et baisser les armes !
Et si survivent encore au sol quelques ombres efflanquées
Ce ne sont que témoignages discrets de sa splendeur retrouvée.
 
Josiane Nys
Février 2017

samedi 25 février 2017

Mannequin Challenge de l'Acerma

Voyez ici le Mannequin Challenge de l'Acerma
Version Galette des Kings 2017...
(posté par AndMister Lucien, from "The Quai des Lunes", Paris)

mercredi 15 février 2017

Les longues heures...



(posté par Alix R' du Quai des Lunes, Paris)

Le Caravage - Amor Victorious

(posté par AndMister Lucien from Paris)

Luca Agnani - Van Gogh Shadow - 3D Animation

Voyez ici le joli travail d'un artiste de la 3D et du mapping vidéo, Lucas Agnani, qui a détourné quelques tableaux du grand Vincent...

 Lucas Agnani - Van Gogh Shadow

Échangeons nos idées et nos suggestions. N'hésitons à nous envoyez les uns pour les autres nos sources d'inspirations... 

(posté par AndMister Lucien from Paris)

Canto della Buranella


"Angelina, chante la chanson de ton pays qui me fait venir la mélancolie du mien !"

Nos chants viennent de si loin...  Si loin... Transportant de mémoires en mémoires d'erectus la nostalgie du vent dans les herbes.... 
Plus puissants que tous les monarques des multivers,
Tremblez petits rois car nos gosiers chantent l'innocence... Pitoyable marchand, tu n'es que l'ombre de toi-même et nous sommes lucioles !

(posté par AndMister Lucien from Paris)

Appel à festoyer !

Conteurs, conteuses…Écrivains, écrivaines… Comédiennes & comédiens … Chanteurs & chanteuses... Vidéastes & Vidéastes … Musiciennes & Musiciens… Photographes & Photographes… Barbouilleuses & Barbouilleurs… Informaticiens et -ticiennes… Marathoniens, marathoniennes … Matelots, Matelotes…

Allumez la cheminée ! Affûtez vos stylets ! Chauffez les articulations ! Faites résonnez les coffres ! Faites chauffer les minettes ! Accordez vos violons ! À vos clics ! À vos huiles ! Faites briller les claviers ! Écrasez les cigarettes (pour les sportifs) ! Matelots, Matelotes levons l'ancre !

Nous comptons sur nos forces communes pour réaliser ce projet d’envergure… intergalactique ! (N'ayons pas peur des mots !)

Que les architectes sortent les compas !
Il y aura une semaine pendant laquelle vous aurez le loisir de montrer vos productions, semaine qui se clôturera par un spectacle collégiale que nous mettons, si vous le voulez bien, sur pied, ensemble et à partir de ce jour... Spectacle suivit d’un banquet avec musique à danser !

Que les anxieux sortent les calendriers...
Les Festivités Lunaires auront lieux du 12 Au 17 Juin 2017 dans nos locaux !

Et notre spectacle ombresque et collectif aura lieu le samedi 17 Juin 2017, dans un lieu encore inconnu de nous !


(posté par AndMister Lucien from Paris)

Claude Monet - La femme à l'ombrelle

(posté par AndMister Lucien from Paris)

Victor Hugo - Les Rayons et les Ombres

L'OMBRE

Il lui disait : − Vos chants sont tristes. Qu'avez−vous?
Ange inquiet, quels pleurs mouillent vos yeux si doux?
Pourquoi, pauvre âme tendre, inclinée et fidèle,
Comme un jonc que le vent a ployé d'un coup d'aile,
Pencher votre beau front assombri par instants?
Il faut vous réjouir, car voici le printemps,
Avril, saison dorée, où, parmi les zéphires,
Les parfums, les chansons, les baisers, les sourires,
Et les charmants propos qu'on dit à demi−voix,
L'amour revient aux coeurs comme la feuille aux bois!
Elle lui répondit de sa voix grave et douce :
− Ami, vous êtes fort. Sûr du Dieu qui vous pousse,
L’œil fixé sur un but, vous marchez droit et fier,
Sans la peur de demain, sans le souci d'hier,
Et rien ne peut troubler, pour votre âme ravie,
La belle vision qui vous cache la vie.
Mais moi je pleure! Morne, attachée à vos pas,
Atteinte à tous ces coups que vous ne sentez pas,
Cœur fait, moins l'espérance, à l'image du vôtre,
Je souffre dans ce monde et vous chantez dans l'autre.
Tout m'attriste, avenir que je vois à faux jour,
Aigreur de la raison qui querelle l'amour,
Et l'âcre jalousie alors qu'une autre femme
Veut tirer de vos yeux un regard de votre âme,
Et le sort qui nous frappe et qui n'est jamais las.
Plus le soleil reluit, plus je suis ombre, hélas!
Vous allez, moi je suis ; vous marchez, moi je tremble,
Et tandis que, formant mille projets ensemble,
Vous semblez ignorer, passant robuste et doux,
Tous les angles que fait le monde autour de nous,
Je me traîne après vous, pauvre femme blessée.
D'un corps resté debout l'ombre est parfois brisée.


(posté par AndMister Lucien from Paris)

Galette ACERMA, dégustation 2017.



(posté par AndMister Lucien from Paris)