L’ombre
naît, l’ombre meurt, l’ombre crie dans le jour,
un appel au secours.
un appel au secours.
L’ombre
est comme une enfant
Comme
un jour qui s’allonge, une nuit se détend.
L’ombre
est comme un témoin, d’un présent qui s’efface.
L’ombre
est comme un passant, dont on poursuit la trace.
L’ombre,
c’est un réveil où deux être s’enlacent.
Elle
est comme une aurore.
L’ombre
c’est le sommeil, où deux êtres s’embrassent.
Et
comme un crépuscule, l’ombre c’est le passé, l’Hier
C’est
l’éveil qui dépasse.
Debout,
face au soleil
Derrière,
elle trépasse.
Reste
seul le présent
L’ombre
est partout et veille
Immatérielle
face.
Elle
est comme un feuillage, qui bruisse doucement
Nous
révèle l’invisible, esprit vif et soufflant,
l’existence du vent.
l’existence du vent.
L’ombre
se sert de nous et le soleil encore
Du
monde pas si flou, nous sommes la matière
Des
personnes et des arbres, par qui il se projette
Pour
définir l’image
Silhouette
en découpé
Sans
trait et sans visage
Tournant
autour de nous, compagne de voyage
Diluant
notre esquisse
Quand
mélangée sous l’arbre
C’est
elle qui nous glisse dans l’indifférencié.
Sous
cet arbre à palabres
Dans
cet ombre, tous mêlés,
Enlacés,
embrassés, mélangés
On
y fait le récit de chaque uns, son voyage
Et
l’on repart d’ici, sans se faire d’ombrage.
Séparés,
détachés, réparés, désunis,
Mais
unis avec l’autre, réunis vers le sage,
découvert dans le nôtre
découvert dans le nôtre
Cette
alliance message, qu’à travers le désert,
il y avait du sable
il y avait du sable
Au
bout de celui-ci, peut-être cette plage
Frontière
de la mer où se trouve un passage
Comme
entre ciel et terre, où la lune envisage
D’éclairer
les vivants, délivrant ses étoiles
Myriades
de splendeurs, dont la nuit est la toile.
Même la lune boit
Mais
elle c’est d’halo
On
voit que vous buvez, c’est l’ombre de vous-même.
On
distingue de vous, un verre à vous verser,
une bouteille à boire
une bouteille à boire
C’est
l’ombre de votre ombre.
Ce
qui n’existe pas dans ce curieux mélange
Qui
séparé du corps nous paraît très étrange
Car
il joue votre sort, quand boire à la source
Ouvrant
votre gosier ardent à la fontaine
Votre
ombre se rejoint à cette source claire.
Allers
vers ce noyau, le centre de ce fruit
Source
en abondance
Où
vous êtes lié sans être délié
Et
qui fait repousser un autre fruit sans cesse.
L’ombre,
c’est pour vous dire que vous n’êtes pas seul
Qu’il
est dessus de vous quelqu’un qui vous réveille
Qui
vous éclaire vous, plus haut que le soleil
Et
que caché en vous, si il vous fait de l’ombre
Pour
laisser votre cœur et faire des merveilles
Brûlant
d’une impatience à être aimé
Du
fond de votre transparence.
Cette
bouteille vide, vidée comme l’absence
Est
comme remplie d’ombre.
Pour
la dessiner vive, on y trace un trait blanc
Qui
donne ce volume de constater ce manque
Le
manque, votre vide, vous qui le cherchez tant
A
consommer si ivre, cet alcool trop puissant.
Mais
celui-là, le manque qui vous réveille tôt
Chaque
jour, sans attente autre que le repos
De
le nourrir d’un fluide pour le remplir à flot
Comme
des larmes humides, qui le comblent bientôt.
L’ombre
c’est le T-moins
Du
plus, bien que nous-mêmes
L’ombre
on la traverse comme on passe les murs.
Elle
est comme l’esprit dépouillé de matière
L’ombre
c’est nous esprit passant par notre frère
Traversant
à l’œil nu, rejoignant notre père
en sa source lumière
en sa source lumière
Royaume
antimatière, notre antique matrice,
notre mémoire mère.
notre mémoire mère.
Unique
cicatrice vers notre devenir
A
venir revenu d’un présent continu
Dont
l’ombre nous revient de ne pas être
contre le reflet de Jésus
contre le reflet de Jésus
Actes
de ses apôtres et qu’elle disparaît quand alors confondue
Épousée,
attirée, jumelée, entrevue
Sans
pour cela confondre qu’il est roi de lumière
Prince
qui nous invite vers le plus beau mystère.
A
être comme un, l’autre, connaissant sa part d’ombre
Et
choisir le soleil de la part sacrée de l’homme.
Ce
Dieu qu’est cet enfant, à élever qu’on nomme
Le
plus resplendissant, le responsable ami, amour
Qu’en
aimant il adore
La
passion de notre être
Qui
veut renaître encore.
La
nuit dans les ténèbres si sombres si obscures
Se
réveille le jour, clarté dans la lumière.
L’ombre,
c’est un chemin à travers la forêt
Laissant
passer les raies, les rayons arbrisés
Comme
une promenade d’un soleil abrité
Pour
celui qui, nomade, cherche un lieu apaisant.
L’ombre
c’est comme un gant à la main invisible
L’ombre
est sur les mots, splendeur toute déliée.
Les
rubans de lumière, entrelacs lumineux
Gainé
d’encre liquide, un crayon de papier
Pour
les rendre lisibles, ombrés pour les ancrés
D’un
nom qui donne audible, le sens de les poser
Sur
notre indivisible cœur, enfin pacifié
De
son identité, qui est sa différence
Et
le fait exister parce qu’il est autre
Alors
qu’il est nous-mêmes
Un
indifférent thème (t’aime).
Vous
pouvez vous cacher de vous, même des autres
Oh,
sans nul doute oui, mais l’ombre elle est fidèle
Douce
et délicate
Jamais
elle ne vous quitte, parce qu’elle vous révèle
Et
qu’elle en a tant hâte.
Elle
tourne autour de vous
Elle
vous suit derrière
Elle
est à vos côtés
Quels
qu’ils soient reflétés
Et
que soient les barrières
Elle
court à l’avance, quand vous figez l’instant
Tomber,
oh oui, peut-être.
Courber,
baisser la tête
Elle
s’arrête et se meurt
Quand
vous n’êtes pas debout, il faut la devancer
Se
peut-il cet ombrage, à rebours d’un courant
De
vous être éprouvé, échouant le naufrage
Ne
pas avoir sombré, ayant laissé couler
A
flots, là, cette absence dedans, que vous pensiez remplir
En
consommant des fluides éphémères et grisants
Mais
pas d’ombrer le pire de vous dissoudre dans
D’oublier
le désir, d’un vrai commencement
De
consumer un feu dans un corps trop brûlant
Pour
faire disparaître l’avis de cet enfant
Qui
a bien connu l’ombre, il s’est conçu dedans
Percevant
la lumière d’un voile transparent
Le
ventre de sa mer et tous les bruits stridents
D’un
extérieur en clair
Qu’en
un cri déchirant
On
inspire cet air.
Vous
êtes passé par là, de l’ombre à la lumière
Et
de cette ombre ronde, ventre d’une maman
C’était
là comme un monde, dessiné rondement.
Mais
il fallait avant, au sortir de la mer
Un
liquide amniotique, un cordon comme un lien
Qui
coupé en Aimant, le bel ombilical
Et
en faire un nombril, un centre, un nom brillant
Qui
n’est en rien banal, qui est cet ombilyque
De
vous autoriser d’avoir été l’enfant
Unique
et authentique
Qui
crée dans l’invisible, un accord, une corde
Qui
ne se rompt jamais.
Le
beau lien très mystique, ma foi, miséricorde
Car
si vous retombez, c’est un nœud qu’il refait
Pour
vous ré-approcher.
Un
nœud qui n’est pas lâche
Mais
toujours plus serré
Plus
prêt de son attache,
Son
Amour d’être prêt
Vous
relever sans cesse
Vous
apprendre la marche
Sans
perdre sa tendresse
Cahotante
et peu sûre
Mais
pas de l’être ivre
De
celui qui assure
Et
que debout encore, vous vous avancerez
Gagnant
en équilibre de vous harmoniser
A
l’être qui veut vivre l’émotion d’être libre
Que
cette ombre creusée fait saillir de volume
Que
tout êtres les traits, qu’au bout de cette plume
Il
désigne la une, donne le mouvement
Sur
un lac trop placide, reflétant la montagne
En
une ombre liquide.
Mais
s’il est quelques vagues
C’est
grâce à l’ombre qui sculpte les paysages
Fait
naître le relief, les formes d’un visage
Et
de faire son fief, l’endroit que l’on sait sage
En
acceptant toujours le joli paradoxe
Qui
nous donne les jours, égaux dans l’équinoxe
Il
nait et puis s’endort le printemps et l’automne
Un
temps d’équivalence qui s’étend sans supplices
Vers
les ombres solstices
Quand
il naît en été et meurt en apparence
Dans
l’hiver d’une terre méditant sa naissance
Une
ombre est un silence.
L’ombre
ne parle pas avec des mots tous bas
L’ombre
c’est le contraste qui ne porte aucun masque
Elle
ne dit rien de plus, que l’instant où vous êtes
Un
dessin du présent qui se rend manifeste
Ça
n’est pas un fantôme, il n’y a rien de funeste.
Elle
est un trait d’union, elle est la vie plus forte
Une
partie de l’un, et l’un qui, par son autre
Vous
montre le chemin.
Votre
ombre est votre escorte comme sur votre main
D’autres
ombres vous portent, quand en ombres portées
Elles
ouvrent une autre porte
Celle
de votre cœur, de savoir la beauté
Entrant
dans la pénombre, comme s’éveille le soir
La
peine reposée de chaque jour en nombre
Voilés
d’éternité.
Un
papillon s’endort.
L’ombre,
c’est une part de notre obscurité
L’ombre
c’est quelque part, elle qui nous prépare
La
plus dense clarté.
L’ombre
vous fait passer et rend un clair-obscur
D’où
votre pureté sera ainsi filtrée.
Oubliant
le futur pour devenir lumière
Et
de la regarder sans cligner des paupières
Et
se laisser aimer par ce qui est sincère
Acide,
amer, jeté
Douceur
en vous mêlée
Ce
miel ombré doré.
Moi
je vous en supplie, allez boire sa parole
La
lire, l’écouter, délivrés à l’entendre
Sons,
musique à vos sens
Mais
dans un seul en vers
Sixième
poésie
Ivresse
de la vie
Unique
elle est à vous
Pour
chaque un, pour tout autre
Le
même mot précis, précipitant l’ici
Maintenant,
le présent, cadeau de cette soif
D’un
Amour étanché, en tout temps infini
Passé
ou imparfaits.
Futur
ou pas futés
Fut
d’un vin d’une source
S’écoulant
comme un sang de vie, jamais à perdre
Le
rouge des vivants, d’une bouche béante
De
paroles d’Amour
Qu’aucune
plaie suintante
Ne
peut durer toujours
Et
que dans un silence, comme nouveau langage
Vos
souhaits, vos désirs, de vous aimer en frères
Vous
et votre prochain, le plus proche de vous-même.
Monte
vers lui serein, votre belle prière
Murmure
de votre cœur, cri d’enfant vers son père.
L’ombre
cachée derrière, ça vous savez le faire
Et
revient le sourire
Et
les gouffres de mots
Que
vous direz en rires
Comme
des vagues à larmes
Sortant
de votre gouffre.
Cet
être plein de vide
Ce
vide rempli d’être
Et
renonce au suicide
Dans
son cœur, dans sa tête
Et
dans son corps lucide.
Reste
cette lueur, cette lumière avide
Que
votre ombre si noire se transforme en couleurs
Contraste
en un miroir.
Que
l’amour que vous êtes, pour vous et pour les autres
N’est
pas un prisonnier qu’on juge et qu’on arrête.
Libre
et vérité, qu’alors il se reflète, par vous, en vous, partout
Et
aussi pour les autres.
La
chaîne de l’esclave, si courbé qu’il se tasse
On
la voit, semble lourde et lui met une entrave.
Les
mais levées au ciel
Détournant
une impasse
Lancée
telle une flèche, votre ombre laisse place
A
l’allée du soleil.
Sortir
de vos vices comme de vos viscères
Et
de cet esclavage, redevenu poussière
Nous
rendre enfin service et en faire un partage
Et
que tous ces sévices, celui qui dévisage
Vous
les battiez, glorieux
Et
de lui faire outrage à ce venin odieux.
Vous
êtes prêts de croire, c’est de faire confiance,
à vous, à lui et Gloire
à vous, à lui et Gloire
Croyants
de l’espérance vivante,
quand l’espoir se meut en désespoir
quand l’espoir se meut en désespoir
Relevez-vous
de vous grandir, faire croissance
Et
dites-le, je croîs, je crois en ma renaissance.
Comme
un cadran solaire, vous indiquez le jour
L’ombre
laisse la nuit, faire son demi-tour
La
planète est en vie, elle en vaut le détour.
Etourdir
notre vie par ce beau tour à tour
Que
nous sommes aussi, mais qu’elle, est l’est toute
A
la fois pour toujours, de tourner par Amour.
Et
qu’un matin levant, lueur promettant l’ombre
Quand
au soleil couchant, la nuit, soudain demeure
D’une
lune bien ronde, c’est la sœur du soleil
C’est
un moment sans ombres, prometteur d’infini
L’absolu
des étoiles dans le plus pur bleu-nuit
Prémices
sans nuages, d’un bleu dont le sillage
De
l’oiseau qui s’envole, délivrant son message
Qu’en
s’élevant plus haut, il n’y a pas de mirage
Juste
un détachement, son ombre et son passage.
Il
ressemble à un ange, venu du fond des âges
Un
lumineux enfant, ses ailes grandes et blanches
Font
glisser dans le vent, l’oiseau qui n’a pas peur
De
l’envol au bonheur.
L’ombre
est aussi solide, qu’un arbre qui est droit
L’ombre,
elle se souligne, ce qui paraîtrait plat
L’ombre,
elle rend mobile, sous le vent ne rompt pas
L’ombre,
elle nous déshabille de tous nos apparats
Elle
n’est pas blanche ou noire, elle est neutre, voilà.
L’ombre
est toute splendide et elle donne l’éclat.
L’ombre,
c’est le regard, de celui qui dessine
Et
qui creuse le noir
Du
bon bout de sa mine, il connaît la lumière
Les
courbes et les formes, il a cela de clair
De
les poser plus sombres, il est observateur
Et
elle ne se dérobe à son œil éclaireur.
Mais
l’ombre lui dedans, quand gît notre grand cœur
Si
sombre, elle le couvre, comme un voile de deuil.
Et
mourir à cette ombre, c’est accepter de soi
Qu’il
est un créateur, qu’il est une lumière
Cachée
à l’intérieur, qui est déposée là
N’attendant,
que légère, l’ombre d’envolera
Voler
dans la clarté, d’être enfin libéré
Brillant
dans un éclair et par un tel éclat
L’instant
est éternel et l’ombre passera
Elle
est une complice, quand vous changez d’état
Et
dans l’air qui vous hisse, voler d’un cœur qui bat
Dessus
le précipice, où l’ombre se débat
Doucement,
elle glisse, de ce que l’on n’est pas
Et
vous montez, Félice
Votre
corps est en bas
Votre
esprit un délice
De
goûter à la joie
Celle
qui ne s’ombre pas.
L’ombre,
c’est une preuve de l’Amour qu’il nous tend
Et
d’en faire l’épreuve, de nous aimer autant.
Je
ne pouvais faire de l’ombre
A
quelques lettres abécédaires
Je
n’en n’avais pas le temps
Il
me fallait trop réfléchir
Le
sujet de l’ombre est si clair
Que
je ne pouvais que l’écrire
Esprit
connecté à mon cœur
Qui
par ma main pouvait traduire
Le
sens de mon ombre
Qui
est à la lumière de ma table
Comme
une fable.
C’est
là que je réfléchis
Lorsque
l’ombre est mon amie.
Pascale
salut j ai été emu surtout le passage sur l'alcool.tu es prolifique et quelle belle plume au service d'un theme commun a nous tous.Au plaisir de te relire moi c'est Brahim et j;ai publié un miniscule texte aprés lecture du tien(rires).Ca s'intitule dans son ombre bonne lecture et bonne route
RépondreSupprimerpublié au mois de mars plus précisement
RépondreSupprimer